Dans le sillage lumineux de Doukkala, Barbara Piekarska Abou-Hilal expose une œuvre vibrante, tissée entre mémoire intime et dialogue interculturel. Psychologue et artiste polonaise, elle célèbre à El Jadida huit années de création enracinée, où chaque toile devient un fragment d’amour, de territoire et de temps suspendu. Son exposition au Complexe Culturel Abdelhak El Kadiri est une invitation à redécouvrir l’art comme acte de présence et de tendresse.
Barbara Piekarska Abou-Hilal confie : « Peindre El Jadida, c’est peindre une part de moi-même. Chaque toile est une tentative de retenir le souffle d’un lieu, d’un regard, d’un instant vécu. Mon art est un pont entre mes racines polonaises et mon attachement profond à cette terre marocaine. »
Ses œuvres, à la fois sensibles et puissantes, traduisent une immersion sincère dans les paysages et les mémoires de la ville. Portraits, scènes de rue, fragments de vie… chaque composition révèle une esthétique du lien, une poétique du quotidien.
L’artiste et critique d’art marocain Abdeljabbar Bouhlal souligne pour sa part que « L’œuvre de Barbara Piekarska Abou-Hilal se distingue par sa capacité à capter l’âme des lieux. Elle ne peint pas seulement ce qu’elle voit, mais ce qu’elle ressent. Sa palette est habitée, ses formes respirent, et son regard transcende les frontières. C’est une peinture de l’intime, universelle dans sa portée. »
Cette exposition s’inscrit dans la dynamique culturelle d’El Jadida, affirmant son rôle de carrefour artistique et de terre d’inspiration. Le public est invité à découvrir une œuvre sincère, habitée, et à saluer le parcours d’une artiste qui a su faire de Doukkala un espace de création et de résonance.