Les citoyens de Chammâïa et des localités avoisinantes subissent quotidiennement l’asphyxie des liaisons vers El Youssoufia. Un cruel manque de taxis au petit matin paralyse leurs démarches administratives, précipitant retards et désarroi.
Cette douloureuse réalité n’est pas une simple gêne passagère, mais le symptôme d’un abandon territorial flagrant. Quand la mobilité devient parcours du combattant pour des actes administratifs élémentaires, c’est l’État lui-même qui se rend inaccessible. L’absence délibérée de solutions pérennes transforme les vies des citoyens en pendules perpétuellement déréglées. Cette urgence d’agir est destinée plus particulièrement aux autorités provinciales, car le développement d’une région se mesure d’abord à l’équité de ses transports.