Le rideau a été levé, dimanche soir à Zagora, sur la 19è édition du Festival international du film transsaharien en présence d’un parterre de personnalités de divers horizons.
Cette édition qui se poursuit jusqu’au 9 octobre, vise également à encourager la production cinématographique dans la région de la vallée de Drâa, à renforcer les liens entre le public et le 7è art marocain et international en sus de favoriser les échanges entre les cinéastes marocains et leurs homologues internationaux.
S’exprimant à l’ouverture de cette édition, le président du festival, Khalid Chahid a indiqué que le Festival International du Film Transsaharien se veut une halte culturelle et artistique qui fut initiée à l’origine par un groupe d’acteurs touristiques dans le but de promouvoir le tourisme dans la région, avant de se transformer en un festival international du cinéma autour d’une thématique singulière : celle du désert.
” Considéré aujourd’hui comme une nécessité culturelle pour dynamiser la vie culturelle et mettre en valeur la culture du désert par l’image, le festival vise à bâtir des ponts culturels et à relayer des enjeux universels à travers le langage du cinéma, un art qui transcende les différences et les frontières, en véhiculant des valeurs universelles du vivre-ensemble et de la tolérance”, a-t-il dit.
Le festival est également un espace de dialogue, d’interaction et d’échange d’expériences entre tous les acteurs des arts visuels, facilitant la communication entre créateurs à l’échelle nationale et internationale, explique M. Chahid.
L’ouverture de cette édition mettant à l’honneur le cinéma kazakh, a été marquée notamment par des activités artistiques interprétées par des troupes kazakhes ayant mis en avant la richesse et la beauté du patrimoine culturel kazakh.
La cérémonie d’ouverture a également été ponctuée par des hommages vibrants rendus au réalisateur et acteur marocain, Rachid El Ouali ainsi qu’à l’actrice italienne Alessandra D’Elia et au réalisateur égyptien Khaled Youssef.
Les organisateurs ont concocté pour cette édition une programmation riche et variée. Au menu figurent des tables rondes traitant des sujets liés au cinéma transsaharien, des sessions de formation, des ateliers thématiques.
Neuf longs métrages sont en lice à la compétition internationale de cette édition. Il s’agit de “Deal at the border ” de Dastan Zhapar, “Vortex” de Hadi Mohaghegh, “Les Enfants rouges” de Lotfi Achour, “Blood Type” de Maksim Brius, “Quitte ou double” de Rachida Saadi, “Salum” de TM Malones, “Sasyq” de Yerden Telemissov, “The Song Sustxotin” de Khusnora Rozmatova et “Vers un pays inconnu” de Mahdi Fleifel.
A rappeler que le jury de la compétition officielle des longs métrages est présidé par le réalisateur sénégalais Ousmane William Mbaye, tandis que ceux des courts métrages et du scénario sont présidés respectivement par le réalisateur marocain Saad Chraibi et l’écrivain et scénariste saoudien Khalid El Khodari.