Affaire de trafic des diplômes à Agadir : L’INPPLC entre en ligne

Le scandale de trafic des diplômes  » à l’université Ibn Zohr d’Agadir prend une nouvelle tournure. L’Instance Nationale de la Probité, de la Prévention et de la Lutte contre la Corruption (INPPLC) a demandé à l’Agent judiciaire du Royaume de déposer une demande d’action civile au nom de l’État. Détails.

Suite à des informations concordantes autour de l’affaire des certificats universitaires vendus à la faculté de droit d’Agadir, l’INPPLC s’est saisie du dossier.

Ayant constaté que l’affaire est d’ores et déjà entre les mains de la justice, l’Instance s’est vue contrainte de se dessaisir de l’aspect répressif du dossier, conformément à l’article 7 de la loi n° 46.19. 

Ainsi, en vertu de deuxième paragraphe de l’article 36 de la loi susmentionnée, l’INPPLC a demandé l’Agent judiciaire du Royaume qu’il enclenche une action civile au nom de l’État. L’Instance se réserve le droit, si nécessaire, d’exercer les autres pouvoirs que lui confère la loi, fait savoir le communiqué. 

Cela dit, la requête étant approuvée, l’instance se dresse partie civile dans cette affaire qui continue de faire couler beaucoup d’encre. Ce scandale a éclaté lorsqu’il un professeur de l’université Ibn Zorh a été arrêté pour son implication présumée dans la vente de diplômes universitaires. La polémique a pris une tournure politique quand le sujet s’est invité dans les débats au Parlement. Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a omis commenter cette affaire sous prétexte qu’elle demeure du ressort de la Justice lorsqu’il a été interpellé lors de son dernier passage à l’hémicycle. 

 

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