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Les nouveaux ministres de l’Enseignement supérieur et de la Santé sont prêts pour engager un dialogue sérieux et fructueux avec les étudiants en médecine pour mettre fin à la crise qui dure depuis plus de dix mois dans les facultés de médecine et sauver l’année universitaire en cours, a indiqué le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch.
Il a rappelé les réunions tenues avec les représentants des étudiants, notamment en présence du ministre chargé des relations avec le Parlement, Mustapha Baitas, ainsi que de l’Institution du Médiateur du Royaume et d’anciens ministres de tutelle, Miraoui et Ait Taleb.
Selon le chef du gouvernement, il est toujours possible d’arriver à une solution sur ce dossier, à condition que les deux parties fassent preuve de flexibilité lors des négociations.
Il a souligné qu’il est difficile pour l’État de revenir sur la réforme de la formation médicale, faisant référence à la décision de raccourcir le cursus de formation de 7 à 6 ans. Cette mesure est catégoriquement rejetée par les étudiants, qui remettent en question la légitimité d’une telle réforme, d’autant plus qu’elle a été adoptée sans concertation avec les parties concernées.
Aziz Akhannouch a indiqué, à cet égard, que « les portes de négociation avec les étudiants restent ouvertes », affirmant que « les nouveaux ministres, Amine Tahraoui et Azzedine Midaoui, sont prêts à engager un dialogue objectif et serein avec les étudiants en médecine ».
Akhannouch s’est adressé aux étudiants en médecine en déclarant que « c’est une dernière opportunité pour sortir de la crise », les exhortant à faire preuve de plus de flexibilité dans les négociations pour trouver une issue à la situation.
Pour leur part, les étudiants en médecine placent leurs espoirs dans le nouveau ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Azzedine El Midaoui, qui a succédé à Abdellatif Miraoui lors du récent remaniement du gouvernement d’Aziz Akhannouch. Ils espèrent que le nouveau ministre contribuera positivement à la résolution de la crise qui s’intensifie en raison du suivi judiciaire de plusieurs étudiants.
