Le partenariat entre l’État et la société civile ne se résume pas aux appuis financiers, matériels ou techniques, mais repose sur l’exécution d’engagements contractuels au service de l’intérêt général et favorisant l’implication active dans la dynamique de développement, a affirmé, lundi, le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, Mustapha Baitas.
Il a précisé, à cet égard, que son département a placé la question de l’accès limité des associations au financement public au cœur des stratégies relatives aux relations avec la société civile, notant que cette orientation s’est traduite par une hausse substantielle du soutien public, dont le montant global s’est élevé à 13 milliards de dirhams (MMDH) pour les exercices 2022 et 2023, soit une progression globale de 33 %.
Cette évolution confirme, a rappelé le ministre, une tendance haussière continue, en ce sens que le soutien s’est établi à quelque 3,9 MMDH en 2019 au profit de 26.486 associations, avant de refluer temporairement à 2,98 MMDH en 2020 sous l’effet de la pandémie de Covid‑19, puis de rebondir à 5 MMDH en 2021 au bénéfice de 20.960 associations.
Ces chiffres attestent de l’engagement ferme de l’État en faveur des organisations de la société civile et du développement d’un modèle de partenariat fondé sur des engagements réciproques et une contribution effective au développement national et local, a-t-il précisé.