Bank Al-Maghrib décerne le Prix pour la recherche économique à Faïçal Lakhchen

Le Prix Bank Al-Maghrib pour la Recherche Economique et Financière a été lancé pour la première fois en 2022. Cette initiative « traduit la volonté de BAM de promouvoir la recherche économique et financière et d’encourager les jeunes universitaires à contribuer davantage au débat et questions d’intérêt pour l’économie marocaine et pour les missions de la banque centrale en particulier », a précisé Abderrahim Bouazza, Directeur-Général de BAM lors de son mot d’ouverture de la cérémonie de remise du Prix. Pour cette édition, environ 30 contributions ont été soumises à l’examen du comité de lecture du Prix. Parmi ceux-là, six candidatures ont été retenues, d’où trois lauréats ont été sélectionnés par le Jury.

La cérémonie a également connu la participation de Mina Baliamoune, titulaire de la chaire Richard de Raismes Kip en économie à l’Université de Floride du Nord, et présidente du comité de lecture du Prix. Elle a modéré la discussion avec Christopher J. Waller, membre du Conseil de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, qui a délivré une intervention sur le « rôle de la recherche dans l’élaboration des politiques publiques ». Il a mis l’emphase sur l’importance pour les banques centrales d’être réceptifs au travail académique des chercheurs. « Les banques centrales doivent être capables de débattre et de concurrencer avec les académiciens dans le monde de la théorie et des idées. Faire cela requiert le recrutement d’économistes formés dans la tradition de recherche académique et la poursuite du travail dans le front de la recherche », a-t-il souligné.

Le Prix d’Excellence a été décerné à Faïçal Lakhchen (Université Ibn Zohr) pour son chapitre de thèse intitulé « Frictions financières et dynamique du cycle économique au Maroc : Estimation bayésienne d’un modèle DSGE non-linéaire augmenté d’un secteur bancaire ». Le Prix d’Encouragement est allé à Imane Bounadi (Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II) pour son travail de recherche intitulé « Dépollution de l’eau dans l’industrie de l’olive au Maroc : Estimation des coûts et implication politique ». Un certificat « Coup de cœur » a été octroyé à Oumaima Er-Reyyahy (FSJES – Université Hassan II) pour son travail « Déterminants de l’efficacité de l’investissement public territorial au Maroc ».