Baraka engage les compétences du parti dans la « renaissance » que connaît le Maroc

La ville de Larache a accueilli, vendredi, les travaux de l’Alliance des Ingénieurs Istiqlaliens relevant de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima. Un événement, placé sous le thème « L’ingénieur marocain, acteur clé des chantiers de développement national », pour exposer le rôle des ingénieurs dans la dynamique constructive que connaît le Royaume à l’horizon 2030.

« Le Maroc connaît une véritable renaissance, portée par la vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI ». C’est dans cette perspective que le Secrétaire Général du Parti de l’Istiqlal, Nizar Baraka, a appelé à une mobilisation collective afin que l’Alliance des Ingénieurs Istiqlaliens puisse jouer un rôle central dans cette dynamique de transformation. 

Il a rappelé, à titre d’exemple, que les investissements publics dans les secteurs de l’Equipement et de l’Eau sont passés de 40 milliards de dirhams en 2022 à 70 milliards en 2025, sans compter les contributions des régions, du secteur privé, des partenariats avec des pays amis, ni les investissements à long terme des caisses de retraite.
Cet événement, qui a été marqué par la présence de plusieurs figures marquantes du parti, a été l’occasion pour M. Baraka de faire un exposé détaillé sur les principaux projets structurants en cours de réalisation par le gouvernement, en droite ligne avec les Hautes orientations royales.
Des infrastructures à l’eau, en passant par l’énergie, la transition numérique, sans oublier l’Intelligence Artificielle et la logistique…, M. Baraka a noté que tous ces chantiers nécessitent l’implication des compétences nationales, notamment les ingénieurs, pour garantir une mise en œuvre efficace et durable.

Pour une reconnaissance renforcée des ingénieurs

Baraka a tenu à rendre hommage à la profession, saluant la compétence des ingénieurs marocains et exprimant son soutien à l’élaboration d’un nouveau statut pour la profession. « Cette réforme vise à mieux encadrer le métier, valoriser la formation et améliorer la pratique professionnelle », a-t-il ajouté.

De son côté, Aziz Hilali, président de l’Alliance, a rappelé que ce forum régional s’inscrit dans le cadre du programme national de proximité de la Ligue, qui vise à renforcer le dialogue avec les ingénieurs à travers les régions du Royaume. Il a mis en lumière le dynamisme croissant du secteur de l’ingénierie au Maroc, notant que l’Alliance compte désormais 28 bureaux provinciaux nouvellement élus ou restructurés.

Il a aussi insisté sur la nécessité de valoriser le rôle de l’ingénieur dans la réduction des inégalités régionales et l’amélioration de la productivité, tout en abordant les difficultés professionnelles et organisationnelles auxquelles fait face cette corporation. 

A son tour, Karim El Attabi, représentant de l’Alliance dans la région, a affirmé que les ingénieurs Istiqlaliens sont appelés à contribuer activement à la construction du Maroc de demain, « en concevant des infrastructures vertes, efficaces sur les plans énergétique et hydrique, et en intégrant les dimensions de la durabilité, de la planification territoriale équitable et de la digitalisation dans leurs actions ». Dans ce sens, il a souligné que le capital humain demeure la pierre angulaire de tout projet de développement.

Haro sur les défis hydriques ! 

Le Secrétaire Général, dans son intervention, s’est également attardé sur les projets réalisés et programmés dans le secteur de l’Eau, évoquant les barrages construits, les stations de dessalement, y compris les unités mobiles, ainsi que les ouvrages de transfert d’eau. 

Par ailleurs, M. Baraka a mis en garde contre les phénomènes climatiques extrêmes qui menacent la sécurité hydrique du pays, insistant sur l’urgence de recourir à des ressources hydriques non conventionnelles et sur la nécessité de gérer la demande à long terme. Il a aussi plaidé pour une solidarité hydrique entre les territoires, à travers des projets de connexion entre bassins et la promotion de la justice spatiale entre villes et zones rurales.

Le Secrétaire Général a aussi souligné l’approche de convergence sectorielle prônée par le gouvernement, intégrant les dimensions énergétique, hydrique et alimentaire. Il a salué l’engagement de l’industrie nationale dans cette logique, notamment par la fabrication locale de stations de dessalement mobiles, avec un taux d’intégration dépassant 40 %.

Transport, logistique et connectivité 

Dans le secteur routier, Baraka a rappelé que 45 % du budget alloué aux routes est désormais consacré à l’entretien, dans une logique de durabilité et de rationalisation des ressources. Il a exposé plusieurs projets visant à renforcer l’équité territoriale, tout en soulignant l’importance d’accorder la préférence nationale dans les marchés publics.

Sur le plan ferroviaire, il a évoqué le projet d’étude de la ligne Tanger-Tétouan et la future ligne à grande vitesse Marrakech-Kénitra, se disant confiant quant à l’impact économique que ces infrastructures auront. Concernant les ports, il a salué la compétitivité de Tanger Med et du futur port de Nador West Med, tout en mettant en lumière la vision royale autour du port atlantique de Dakhla, projet stratégique pour le développement de la région sahélo-africaine.

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