Barrages : Le taux de remplissage atteint 34,8%

Le Maroc voit ses barrages se remplir. Après des années de déficit pluviométrique, le Royaume a bénéficié des dernières précipitations, lesquelles ont eu un impact direct sur le niveau de ses barrages.

Les pluies, tombées sur diverses régions du pays, ces derniers temps, ont permis d’augmenter le stock d’eau à 34,8 % de la capacité totale des barrages, soit 5,861 milliards de mètres cubes, selon les données du ministère de l’Eau et de l’Équipement, publiées sur son site web. Cette augmentation, de 36,5 % par rapport à l’année dernière, est un signe d’espoir pour le secteur agricole, pilier de l’économie marocaine, mais aussi pour la gestion des ressources hydriques.

Plusieurs barrages ont atteint des niveaux de remplissage remarquables. Les barrages d’Oued Za, Nakhla, Chefchaouen, Bouhouda et Sidi Saïd Maâchou affichent un taux de remplissage de 100%. De plus, les barrages de Charif Al Idrissi (98,6%), Oued El Makhazine (91,7%) dans le nord, Daourat sur l’Oum Er-Rbia (92,7%) et Allal Al Fassi dans la région de Fès-Meknès (93,8%) ont dépassé les 90%.

Le barrage Al Wahda, situé dans la province de Taounate, l’un des plus grands du Maroc, a connu une augmentation significative de ses réserves, avec un gain d’environ 116 millions de mètres cubes, portant son taux de remplissage à 47,2%. Par ailleurs, le barrage Sidi Mohamed Ben Abdellah a bénéficié d’un apport de plus de 13,2 millions de mètres cubes d’eau, ce qui a élevé son taux de remplissage à 51,8%.

L’augmentation des réserves d’eau devrait avoir un impact positif sur la production agricole et la sécurité alimentaire. Notons que plusieurs régions connaissent depuis quelques jours de fortes pluies, qui ont contribué à relancer le stock des barrages du pays, face aux défis de la rareté de l’eau due à la baisse des précipitations ces dernières années, et aux risques qui en découlent pour le secteur agricole. Le Royaume s’appuie, depuis des décennies, sur un réseau de 149 grands barrages pour stocker l’eau, irriguer les terres agricoles, fournir de l’eau potable et produire de l’électricité.

La coopération internationale joue, également, un rôle clé dans le renforcement des capacités du pays en matière de gestion de l’eau, à travers des échanges d’expertise et des projets conjoints. Cependant, malgré cette amélioration, le Royaume reste confronté à des défis en matière de gestion de l’eau.

La rareté de cette dernière demeure une préoccupation, et la stratégie nationale de l’eau vise à une gestion intégrée et durable des ressources. Cette stratégie inclut l’amélioration de l’efficacité de l’irrigation, la réduction des pertes d’eau et le développement de sources non conventionnelles, comme le dessalement de l’eau de mer. Il est important de noter que même si les dernières pluies ont amélioré la situation, le Maroc reste en situation de stress hydrique. La gestion prudente et durable des ressources en eau demeure essentielle pour l’avenir du pays.

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