Le Conseil de la région Casablanca-Settat a accueilli mardi la conférence CFC Insights, organisée en partenariat avec l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et le pôle financier Casablanca Finance City (CFC). Placée sous le thème « Adéquation formation, emploi et productivité en Afrique », cette rencontre a mis en lumière les défis et solutions pour une intégration optimale des jeunes sur le marché du travail.
Intervenant à cette occasion, M. Abdelatif Mazouz, président du Conseil régional, a souligné l’urgence d’une approche territoriale intégrée, alignée sur les besoins réels des économies locales. « Près de 25 % des jeunes africains ne sont ni en emploi, ni en études, ni en formation, ce qui représente un gâchis socio-économique majeur », a-t-il déclaré. Bien que les États africains consacrent environ 15 % de leurs revenus à la formation — un ratio proche de la moyenne mondiale —, les résultats restent insuffisants. M. Mazouz a appelé à des politiques publiques « flexibles, réalistes et adaptées aux spécificités des marchés locaux ».
Le Maroc a été cité en exemple pour ses filières de formation anticipant les besoins industriels, notamment dans les secteurs automobile et aéronautique. Une stratégie ayant favorisé l’émergence de compétences alignées sur la demande des employeurs.
Réaffirmant son engagement pour une Afrique solidaire et compétitive, la région Casablanca-Settat — principal contributeur de Casablanca Finance City — a insisté sur la nécessité de valoriser les jeunes talents et de renforcer leur intégration au sein de l’économie continentale.