La Résistance islamique au Liban a ciblé, lundi, plusieurs bases militaires et colonies israéliennes, en plus des concentrations de soldats israéliens aux frontières et dans le nord israélien. De même qu’elle a ciblé avec une salve de missiles la base nord de Rawya, dans le Golan syrien occupé.
Aussi, les miliciens de la Résistance islamique ont attaqué avec un lance-missile la base de Sharaga, qui est le siège administratif du commandement de la brigade Golani au nord de la ville occupée d’Akka.
Toujours lundi, la Résistance islamique au Liban a visé un rassemblement de soldats de l’occupation au sud de la ville de Khiam avec un lance-missile.
La Résistance islamique a par ailleurs ciblé un char Merkava avec un missile guidé, à l’ouest de la ville de Shamaa, entrainant sa destruction. Elle a également visé un rassemblement des forces d’occupation au sud de la ville de Khiam, avec un lance-missile.
Le Hezbollah a aussi attaqué des soldats israéliens qui se retiraient de la ville d’Al-Bayada après les lourdes pertes subies dimanche.
La Résistance islamique a également attaqué un rassemblement des forces de l’armée d’occupation israélienne sur le site du plateau d’Al-Ajl, au nord de la colonie de Kavaryoval, avec un avion d’assaut et a touché ses cibles avec précision, de même qu’elle a attaqué avec un missile un rassemblement des forces d’occupation dans la colonie d’Al-Malikiyah.
« Le seul moyen de mettre fin aux souffrances des peuples de tous les côtés est un cessez-le-feu permanent et immédiat sur tous les fronts au Liban, en Israël et à Gaza », a déclaré à la presse à Genève Jeremy Laurence, porte-parole du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme.
Le cabinet de sécurité israélien devait se prononcer mardi sur un cessez-le-feu après deux mois de guerre contre le Hezbollah au Liban, tandis que les Etats-Unis ont évoqué un accord proche, tout en appelant à la prudence.
Le porte-parole a ajouté que Volker Türk, le Haut-Commissaire aux droits de l’Homme, était « gravement préoccupé par l’escalade » du conflit au Liban.
Il a souligné qu’au moins 97 personnes avaient été tuées dans des frappes aériennes israéliennes entre le 22 et le 24 novembre, dont huit enfants et 19 femmes.
« Ce sont de nouvelles indications de la brutalité de cette guerre contre les civils », a-t-il affirmé.
Cela « soulève de graves inquiétudes quant au respect des principes de proportionnalité, de distinction et de nécessité », a souligné Jeremy Laurence.