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Le ministère de l’Equipement et de l’Eau a lancé son propre pôle technologique lors d’une cérémonie présidée, vendredi, par le ministre Nizar Baraka. Un projet structurant destiné à renforcer la recherche technologique et former une nouvelle génération d’ingénieurs capables de relever le défis des ruptures technologiques qui s’annoncent. Ce pôle contient un vaste réseau d’instituts structuré autour de l’Ecole Hassania des travaux publics. Reportage.
Un pôle destinée à former une nouvelle génération d’ingénieurs ayant la maîtrise technologique et la capacité d’innovation, selon M. Baraka. Ce pôle se veut une contribution et un levier pour renforcer la souveraineté technologique de notre pays conformément aux orientations royales, a-t-il expliqué dans une déclaration à L’Opinion, ajoutant : « aujourd’hui, l’enjeu de la souveraineté s’impose compte tenu des transformations et des ruptures technologiques majeures auxquelles on assiste au moment où le Maroc est en pleine transition énergétique et numérique, nous devons donc être en état d’y répondre.
« Nous nous devons d’être en capacité de développer notre propre autonomie et développer nos propres technologies pour pouvoir répondre à nos besoins, il est tout aussi indispensable de pouvoir choisir les technologies les plus adaptées à notre pays », a poursuivi le ministre.
Ce pôle technologique vise à promouvoir la recherche scientifique et la veille technologique à travers un réseau d’instituts structuré autour de l’Ecolée Hassania des travaux publics. Selon M. Baraka, il y aura des instituts voués à l’intelligence artificielle, l’eau et la physique quantique auxquels il incombe de se préparer aux futures ruptures technologiques majeures. Toutes les filières seront en anglais.
Le Pôle technologique s’articule principalement autour de trois acteurs à savoir l’Ecole Hassania des Travaux publics en tant qu’établissement de référence dans la formation d’ingénieurs, a fait savoir, pour sa part, le directeur de l’Ecole Jaouad Boutahar.
Dans le cadre de ce nouveau pôle, l’école est appelée à se restructurer autour de cinq axes identifiés, dont la transformation pédagogique avec le renforcement des filières alignées sur les standards internationaux. Un laboratoire de pointe sera mis en place pour renforcer la recherche dans les nanosciences, l’ingénierie Data…
En parallèle, il sera procédé à un vaste chantier de mise à niveau du campus de l’école qui date de 1971. Un chantier d’envergure qui vise à construire, en plus des locaux réhabilités, six bâtiments d’hébergement d’une capacité d’accueil de 650 chambres. A cela s’ajoute une tour scientifique qui abritera des laboratoires, une bibliothèque de haut niveau et un Incubateur ainsi que des salles de cours…
Selon M. Boutahar, l’objectif de cette structuration est de se connecter davantage avec les universités internationales. « Nous avons signé plusieurs convections de partenariat avec des universités de renommée, nous comptons aller plus dans ce sens », a-t-il précisé.
