La diversité de la programmation et l’approche inclusive du festival ont créé une plateforme où traditions et modernité se rencontrent, rassemblant artistes et festivaliers du monde entier. Ce prix est une victoire collective pour toute l’équipe qui a accompagné ce projet ambitieux, ainsi que pour les communautés d’Essaouira et de Caparica, qui inspirent chaque édition du festival. » Si nous avons bien compris, l’electro est soluble dans les racines marocaines.
L’Humeur : MOGA, l’electro et les racines marocaines
MOGA pour Mogador, un festival qui éclot en 2016 à Essaouira. Depuis quelque temps, il a son pendant portugais dit MOGA Caparica. Le week-end passé, ce dernier est élu meilleur festival d’Europe du sud aux Heavent Festival Awards-Paris. Et ça part dans tous les sens. On nous parle de « racines marocaines » pour un évènement electro (!?). Le dénommé Matthieu Corosine, co-fondateur de MOGA, n’arrive pas à contenir son émotion : « Ce prix est le reflet de notre mission : connecter des cultures, célébrer des lieux uniques et offrir des expériences inoubliables. Grâce à l’énergie incroyable de notre équipe et au soutien inconditionnel de notre communauté, le #MOGATribe, nous avons relevé le défi d’élargir notre horizon tout en restant fidèles à l’âme de MOGA. C’est aussi une manière de rendre hommage à Essaouira, dont les valeurs et le patrimoine rayonnent bien au-delà de ses remparts, et trouvent un écho naturel au Portugal, un pays lié au Maroc par une riche histoire partagée. » Un festival electro qui rend hommage à une ville comme Essaouira… Il fallait trouver cette parade. Mais l’euphorie ne s’arrête pas là : « L’expansion de MOGA au Portugal, dès 2021, n’a rien enlevé à l’identité originale du festival, mais l’a au contraire enrichie, renforçant les liens entre les rives de l’Atlantique.