Le mouvement de résistance palestinien, Hamas, a déclaré avoir tenu des consultations avec les dirigeants des factions pour les informer des négociations en cours à Doha. Hamas a annoncé aussi retarder sa réponse à l’accord, tant qu’il n’a pas reçu les cartes indiquant les zones dans lesquelles les forces se retireront.
La source a ajouté à Reuters que «ces cartes incluent le retrait de l’axe (NDLR : coupant la bande de Gaz en deux) afin de garantir le retour des déplacés dans leurs foyers, ainsi que le retrait du corridor de Philadelphie à la frontière avec l’Égypte, et également le retrait de Jabalia dans la région nord de la bande de Gaza et à Rafah au sud de l’enclave».
Les négociateurs à Doha avaient repris mardi les discussions pour finaliser les détails d’un plan visant à mettre fin à la guerre à Gaza, les médiateurs et les deux parties affirmant qu’un accord était plus proche que jamais.
L’Associated Press avait cité plus tôt deux responsables impliqués dans les négociations sur les échanges de prisonniers et le cessez-le-feu, affirmant que le Hamas avait accepté un projet d’accord de cessez-le-feu et la libération de dizaines d’otages.
Le Qatar a déclaré qu’Israël et le Hamas avaient atteint le «point le plus proche» jusqu’à présent d’un accord qui les rapprocherait un peu plus de la fin de la guerre.
Un responsable israélien a révélé à l’agence que des progrès avaient été réalisés, mais que les détails étaient encore en cours de finalisation. Le plan en trois étapes devra être soumis au cabinet israélien pour approbation finale.
Ben Gvir a ajouté qu’au cours de l’année écoulée, lui et son équipe politique ont réussi à contrecarrer les tentatives de conclure l’accord d’échange entre Israël et le Hamas, considérant que de tels accords représentent une menace sécuritaire et politique pour Israël.
Selon des sources israéliennes, Netanyahu tente de convaincre Ben-Gvir et Smotrich de soutenir l’accord en mettant l’accent sur deux points principaux : premièrement, que la présidence de Trump apportera de grands gains à Israël, et deuxièmement, qu’Israël sera capable de reprendre la guerre si nécessaire, sous couverture américaine.
A l’approche d’un accord d’échange de prisonniers et de l’arrêt de l’agression contre Gaza, que le président américain considère comme «imminente», le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, estime que «la destruction complète du Hamas militairement et civilement, et le retour de tous les prisonniers sont nécessaires», ajoutant qu’il ne va pas se calmer jusqu’à ce que ces objectifs soient atteints.
Un «haut responsable» du bureau du chef du parti du sionisme religieux, Smotrich, a déclaré que son parti déciderait incessamment de lancer un ultimatum concernant le retrait du gouvernement, si l’accord est approuvé.